Présentation du projet
BRIDGE, démarré en 2019, a pour objectif de renforcer la réponse à la VBG en Europe avec 3 moyens d’actions :
- La collecte de données
- Le renforcement des capacités des professionnel·le·s de l’accueil
- La sensibilisation des enfants et des jeunes migrant·e·s.
Pour en savoir plus sur BRIDGE, rendez-vous sur notre site internet.
Pourquoi est-ce important ?
Les enfants migrant·e·s sont particulièrement vulnérables à la violence basée sur le genre (VBG) tant dans le pays d’origine, pendant leur trajet migratoire que dans les pays de transit ou de destination. Lutter contre ce phénomène, c’est protéger les enfants des violences et discriminations liées au genre, mais aussi avancer vers une société plus égalitaire et respectueuse des droits de tous les enfants.
Le genre et la VBG, qu’est-ce que c’est ?
Alors que le sexe désigne les caractéristiques biologiques des hommes et des femmes, le genre est la différence socialement construite entre les hommes et les femmes. Divers éléments tels que l’âge, la culture, le milieu socio-économique, la religion, etc. influencent le genre et son expression.
La violence basée sur le genre (VBG) désigne toute forme de violence commise contre un individu en raison de son genre. Elle comprend par exemple des agressions physiques, sexuelles et psychologiques, le mariage précoce et forcé, la privation de liberté et de ressources. Les VBG concernent tous les individus. Cependant, les filles et les femmes sont davantage victimes de VBG.
Collecte de données
Afin de mieux comprendre la conception, la prévalence et la prise en charge des VBG en Belgique, nous avons mené trois collectes de données auprès d’enfants migrant·e·s et de professionnel·le·s des centres d’accueil (Fedasil, Croix-Rouge) et d’autres associations.
Deux infographies synthétisent les résultats obtenus. Télécharger l’infographie adaptée aux enfants et celle des professionnel·le·s.
Jeunes facilitateur·rices
Le projet a bénéficié de l’implication d’un groupe de jeunes formé·e·s en tant que facilitateur·rices. Ces jeunes, riches de leur expérience de migration, ont construit un lien privilégié avec les enfants et ont permis, avec le soutien d’artistes, la création d’outils de sensibilisation.
Première étape, la participation à l’une de nos formations pour devenir des jeunes facilitateur·rices autour des questions de VBG et d’animation auprès des enfants.
Deuxième étape, les jeunes co-animent des ateliers pour sensibiliser des enfants migrant·e.s à la question des VBG et développer avec eux et l’aide d’un·e artiste les outils de sensibilisation. Pour leur implication et leur contribution inestimable au projet, nous tenons à les remercier chaleureusement.
Dessiner
Découverte de diverses techniques d’art plastique (dessin, collage, peinture etc.) pour permettre aux enfants d’illustrer les slogans qu’ils/elles vont diffuser via des affiches et cartes postales.
Afficher...
Initiation à la photographie, mise en mots et en images des expériences et opinions sur la VBG, pour développer des affiches de sensibilisation.
Attention : Les résultats, non censurés et témoignant de la réalité des enfants et de leur exposition à la violence, peuvent heurter les sensibilités.
Chanter...
Exercices de rythme et de diction, changements de flows et de tempo, pour poser des mots sur ce qu’évoque la question des VBG chez ces jeunes défendant leur liberté et l’égalité entre tous·te·s.
Jouer...
Entre sauts de marelle et déconstruction des stéréotypes de genre, entre lancers de dé et discussion sur l’aide accessible aux enfants, cet atelier a donné vie à un jeu de société à la fois ludique et pédagogique. Ensemble, jouons !
A vous de jouer !
Remerciements
Nous remercions tous·te·s les participant·e·s au projet, sans qui rien de tout ceci n’aurait été possible : les enfants, les jeunes facilitateur·rices (Fatoumata, Binta, Aissatou, Nyasha, Mariama, Teresa, Bruna, Andrea, Nick Arnaud), les artistes (Krump, Sarah Cheveau, Alison Morgan, Amandine Branders, Dan-T, Jo Malkez), les webdesigner/developer (les étudiantes d’Interface 3 et Loïc Truchot), les professionnel·le·s de l’accueil ainsi que ceux·celles qui ont contribué à faire de ce projet une réalité.
Merci !