La Convention internationale relative aux droits de l’enfant (ci-après CIDE) a engendré une évolution fondamentale dans le système belge de justice des mineurs suite à sa ratification par la Belgique en 1989. À partir de cette date, des réformes ont vu le jour. Ces réformes se sont notamment appuyées sur l’article 40 de la CIDE qui prône, entre autre, comme réponse à la délinquance juvénile, l’application par priorité de mesures non-privatives de liberté. À ce titre, il faudrait envisager prioritairement les « offres restauratrices » que nous allons analyser dans cette fiche. Lors de cette étude, nous allons brièvement évoquer la « médiation », en vue d’en faire une comparaison avec la « concertation restauratrice en groupe » que nous allons aborder plus en profondeur.
Cette fiche a pour objectif de sensibiliser les acteurs de terrain sur l’existence et l’intérêt des offres restauratrices qui ont pour vertu de ne pas stigmatiser le jeune et de lui permettre de bénéficier d’un soutien de son entourage lors de la réparation du délit commis.