Le cadre légal belge est clair : les intervenant·es, y compris sportif·ves, sont tenu·es « d’apporter aide et protection à l’enfant victime de maltraitance ou à celui chez qui sont suspectés de tels mauvais traitements. Si l’intérêt de l’enfant le requiert et dans les limites de la mission de l’intervenant·e et de sa capacité à agir, l’aide est octroyée à sa famille ou à son milieu familial de vie. Cette aide vise à prévenir ou à mettre fin à la maltraitance ». Vous avez donc un rôle important à jouer dans la détection des violences, qu’elles soient vécues hors de l’organisation ou en son sein, afin de pouvoir orienter l‘enfant vers une prise en charge en s’appuyant sur le réseau existant. Néanmoins, vous n’êtes pas professionnel·les de la protection de l’enfance. Face à des situations de violence, qu’elle soit constatées ou soupçonnées, vous n’êtes pas seul·e et ne devez pas rester seul·e.
Ce cadre légal est complété par un engagement clair du mouvement sportif : « les structures sportives et leurs activités à l’égard des enfants ont pour but de contribuer à leur épanouissement physique, psychique et social ; Le Mouvement sportif organisé s’engage pour une pratique respectant l’intégrité physique, psychique et le moral de ses membres. Il privilégie une pratique destinée à favoriser une pratique tout au long de la vie de ses membres ».